L'enquête sur le meurtre de Marylène Lévesque, survenu à Québec l'an dernier, met en lumière plusieurs lacunes dans la surveillance des criminels en maison de transition.
Service correctionnel Canada va d'ailleurs cesser de placer des délinquants dans des maisons gérées par des organismes communautaires.
Sept fonctionnaires fédéraux font aussi l'objet d'une enquête disciplinaire en raison de la permission accordée au meurtrier Eustachio Gallese de fréquenter des prostituées.
Pour Dave Blackburn, professeur de l'Université du Québec en Outaouais et ancien membre de la Commission des libérations conditionelles, l'enquête est passé à côté de plusieurs éléments importants.
«Ç’aurait été une occasion de regarder les meilleures pratiques qui se font sur la scène internationale. En Angleterre, ce sont trois commissaires dans les cas aussi lourds que Gallese et ils sont épaulés avec des spécialistes, des criminologues et des professionnels en santé mentale. Et il n’y a pas un mot sur le processus de nominations»