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Infirmières de CLSC aux soins intentifs

«C'est la seule solution qu'on a» -Mélanie Cabana

«C'est la seule solution qu'on a» -Mélanie Cabana
Image / Getty Images
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L’engorgement du système de santé a mené au déplacement de personnel au cours des dernières semaines, notamment celui d’infirmières dans la grande région de Montréal.

Selon Radio-Canada, environ 350 infirmières auraient été réaffectées vers des soins prioritaires liées à la COVID-19 dans six des 11 CISSS et CIUSSS de la région métropolitaine.

Au micro de Bernard Drainville, Mélanie Cabana, infirmière aux soins intensifs de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont, explique la situation.

« On est en train de se sortir un peu la tête hors de l’eau. Il y a un mois, on manquait beaucoup de personnel et plusieurs infirmières de CLSC, de cliniques externes et même d’autres départements dans l’hôpital qui ont été délestées aux soins intensifs. »
Mélanie Cabana, Infirmière

Mélanie Cabana explique que ses consœurs ont eu une formation abrégée en regard de celle qui se donne d’ordinaire pour être aux soins intensifs. Ce qui soulève des craintes. Une infirmière qui offre des soins en CLSC et qui travaille aux soins intensifs, ce n’est pas la même chose.

« En effet, mais ces infirmières ne sont pas laissées à elle-même. On a des infirmières « leaders », comme on dit. Des infirmières et des infirmiers qui travaillent aux soins intensifs de façon permanente. Nous, on est formés. On est là depuis longtemps. 

« Il y a tout le temps un « leader » qui est jumelé à deux infirmières « novices », des infirmières délestées. Alors, elles ne sont pas toutes seules et il y aura toujours quelqu’un pour les aider et pour répondre à leurs questions. »

Cela dit, l’infirmière admet que la situation n’est pas idéale, que la situation est difficile, mais sans le concours de ses consœurs provenant de soins à domiciles ou de pédiatrie « on n’y arriverait jamais ».

 

« C’est la seule solution qu’on a. Vaut mieux une infirmière qui a un peu moins d’expérience que pas d’infirmière du tout. Il n’y a juste pas assez de personnel pour le nombre de patients à soigner. C’est malheureux, mais c’est ça quand même. »
Mélanie Cabana, infirmière

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