À écouter
Jean Airoldi en pète une! Son masque avec fenêtre n'est toujours pas approuvé!
Avec
Depuis le début de la pandémie, le designer Jean Airoldi fabrique des masques avec une fenêtre transparente, afin qu’on puisse voir le sourire des gens. Mais après des mois de démarches, il n’arrive toujours pas à les faire approuver.
Il a d'ailleurs publié une vidéo sur sa page Facebook où il fait part de sa grande frustration et interpelle le premier ministre François Legault qu'il avait rencontré le 17 août dernier.
«C'est rare que je fais des vidéos pour chialer, mais ce matin, je pense que je vais péter ma coche. Mon masque fait avec Rosalie Simard a été refusé dans les écoles disant qu'il n'avait pas été approuvé. J'essaie de faire attester mes masques, mais c'est impossible. Je suis rendu au mois de décembre et on fait des masques depuis le mois d'avril. Des masques de fabrication québécoise avec lesquels on a réussi à donner 70 000 dollars à des fondations qui en avaient grandement besoin. Donc, je fais quoi? Je salue M. Legault qui fait du bon travail en passant. Vous m'avez dit qu'il fallait faire attester le masque. J'aimerais ça le faire attester, mais que dois-je faire? J'attends une réponse»
Pas d'attestation, pas d'appel d'offres
En entrevue avec Bernard Drainville, Jean Airoldi a expliqué que sans cette attestation gouvernementale, il n’est pas en mesure de poser sa candidature pour différents appels d’offres.
«Le masque fenêtre que j’ai fait avec la fille de René Simard, Rosalie, j’ai répondu à des appels d’offres, mais je n’ai jamais rien eu. Et là arrive une industrie de Louiseville qui fait des masques jetables avec la fenêtre et eux sont approuvés. Tout le médical se fait approuver immédiatement. Mais tout ce qui est artisanal, le Bureau des normes du Québec (BNQ) nous dit qu’il y a document qui va sortir prochainement»
Le masque fenêtre est très apprécié des personnes malentendantes qui ont besoin de lire sur les lèvres. Beaucoup d’enseignants et d’éducatrices aimeraient également s’en procurer pour mieux communiquer avec les tout-petits.
«Je me bats pour faire autoriser mes masques pour qu’enfin, je puisse pouvoir en vendre au ministre de l’Éducation, au ministre de la Justice, à M. et Madame-tout-le-monde. Même si mes masques coûtent 20$ chacun au lieu de 2$ pour le masque jetable de Louiseville, il est lavable et à la fin du mois, il coûte quatre fois moins cher que le masque jetable»