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Philippe Bonneville nous parle du vendredi fou à Montréal
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Achat sur le web ou magasinage en « présentiel », comment allez-vous magasiner cette année? - Dre Marie-France Raynault, Jean-Francois Belleau, Phillippe Bonneville
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En raison de la pandémie qui sévit au Québec, le vendredi fou a été nettement moins délirant que d’ordinaire dans le Grand Montréal.
Le journaliste Philippe Bonneville s’est promené durant la matinée au centre-ville de Montréal ainsi que dans des centres commerciaux environnants et le constat est limpide.
« Contrairement à ce que plusieurs craignaient, ce n’est pas la folie », a commenté le journaliste à l’animateur Bernard Drainville.
« C’est probablement le vendredi fou le moins fou depuis de nombreuses années. Il y a des gens, oui. Je mentirais si je disais que c’était désert. Il y a des milliers de personnes présentement aux Promenades Saint-Bruno. Les corridors ne sont pas bondés cependant et les gens font visiblement un effort certain pour conserver une distance avec les autres clients. »
S’il est pratiquement impossible de maintenir la distance de deux mètres, tout le monde porte le masque obligatoire.
« J’étais au Mail Champlain tantôt, tout le monde avait un masque. Ici, aux Promenades Saint-Bruno, tout le monde, 100 % des gens portent un masque. »
Les boutiques limitent le nombre de clients à l’intérieur de leurs commerces selon les dimensions du commerce. Et les chasseurs d’aubaines sont au rendez-vous.
Il y a néanmoins quelques commerces qui ont été victimes d’affluence, comme l’un au centre-ville de Montréal.
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