Nathalie Normandeau réfléchit maintenant à poursuivre les gens qui, selon elle, « lui ont volé quatre ans et demi de sa vie ».
L'ancienne vice-première ministre du Québec a appris, lundi, que le Directeur des poursuites criminelles et pénales, à la toute dernière minute permise, n’irait pas en appel du jugement prononcé le vendredi 25 septembre dernier.
« On m'a volé 4 ans et demi de ma vie (...) Ma vie a basculé dans l'horreur du jour au lendemain. Il y a des gens qui sont responsables. Il y a des gens qui doivent rendre des comptes publiquement des gestes posés. L'imputabilité, ça existe pour les ministres, ça existe pour les gens en autorité. »
« Les députés avaient peur de Robert Lafrenière (...) C'est District 31, c'est un film de série B. (...) Ce n'est pas le dénouement que je souhaitais. Je voulais un procès (...) Le DPCP s'est objecté à m'accorder un procès séparé. J'ai fait tout ce qu'il fallait humainement et judiciairement parlant pour accélérer les procédures, pour être entendue et, malgré tout, on m'a privé d'un droit fondamental. »