À la suite de la réaction de la ministre des Affaires autochtones, Sylvie D’Amours, au décès tragique d’une Atikamekw à l'hôpital de Joliette, la cheffe de l'opposition, Dominique Anglade, a réclamé sa démission.
Bien qu’elle trouve habituellement que les demandes de démission d’un ministre de la part d’un parti de l’opposition sont généralement des gestes théâtraux, cette fois-ci, ce n’est pas le cas, estime Lise Ravary.
«Avec l’apparent manque de sensibilité et d’empathie de la ministre D’Amours face au drame de l’hôpital de Joliette, je comprends la réaction de Dominique Anglade. C’est le genre de truc dont il ne faut pas abuser, mais en même temps, cette nouvelle crise autochtone, qui est en fait la troisième depuis que la CAQ est au pouvoir, nous montre que Sylvie D’Amours n’est pas la femme de la situation»
«Quand on lit sa feuille de route, il n’y a rien qui la prédisposait à devenir responsable des Affaires autochtones»
«Ce qu’il fallait faire, c’était une sortie pour dire: ''C’est inacceptable''. Et entre nous, les propos tenus par cette infirmière, ce sont de gros préjugés qu’on entend aussi au resto du coin. Ce sont des préjugés qui existent. Alors comment on lutte contre ces préjugés? Comme on s’assure qu’ils ne pénètrent pas dans les hôpitaux? T’as pas besoin du rapport Viens. Tu peux agir tout de suite»
«Ça prend une nouvelle ministre autochtone»