L'ancien numéro deux de l'UPAC, Marcel Forget, soutient que le gouvernement du Québec l'a menacé et intimidé pour obtenir sa démission.
En larmes au deuxième jour de son témoignage, Marcel Forget a expliqué à la juge qu'il n'a jamais voulu remettre sa démission, estimant que les allégations de manquement à l'éthique dont il faisait l'objet étaient complètement fausses.
Forget réclame deux millions de dollars pour congédiement illégal.
Dans le cadre de cette procédure civile, il a aussi affirmé que tous les députés de l'Assemblée nationale avaient peur du commissaire de l'UPAC, Robert Lafrenière.
Selon le témoin, Lafrenière était devenu «plus gros» que l'UPAC et même «plus gros» que le gouvernement. Il est même devenu «intouchable» lorsque son mandat a été renouvelé à long terme.