Selon un rapport publié par l’Office québécois de la langue française, près de 40% des entreprises québécoises exigent des connaissances en anglais à l’embauche.
Au micro de Jean-Luc Mongrain, Pauline Marois qui a accepté la présidence de la campagne de financement de la Fondation pour la langue française, s’est dite estomaquée par ces résultats.
«Oui, on a besoin de l’anglais dans certaines fonctions ou tâches qu’on a à accomplir, mais à mon point de vue, c’est une exigence exagérée»
«C'est la fierté qu'il faut retrouver, c'est la sensibilité au fait de ce qu'on est, de nos racines. Même quand on a 20 ans, il faut bien se rappeler qu'on habite quelque part. Et ici, on parle français. Il faut retrouver cette passion de la langue, retrouver le plaisir à la parler»