C’est ce que prétend l’ancien chef du Parti Québécois, Jean-François Lisée, dans l’un de ses plus récents bouquins.
Depuis qu’il a quitté la politique, Jean-François Lisée est retourné à ses anciennes amours, soit l’écriture.
Et il n’a pas chômé puisque le printemps dernier, en pleine pandémie, il a fait paraitre deux ouvrages qui ont pour mission d’intéresser les jeunes et les moins jeunes à l’histoire moderne du Québec.
«La collection s’appelle ‘’Jean-François Lisée raconte’’. Donc, on entre dans l’histoire moderne du Québec à travers des personnages ou des événements particuliers qui permettent de comprendre ce qui s’est passé avec des récits qui sont bien documentés et structurés comme des romans»
Les deux premiers récits abordent deux géants du 20e siècle qui se sont intéressés au Québec: Charles de Gaulle et John F. Kennedy.
«Je ne savais pas ça, mais Kennedy pour entrer au Sénat avait besoin de tous les votes du Massachusetts, dont ceux des Franco-Américains qui sont des descendants québécois. Et généralement, ils votaient républicains. Et le gars qui était la figure dominante de la communauté, c’était le curé, le père Armand Morissette qui était un gaulliste. Et il était déjà pour l’indépendance du Québec, ce qui était extrêmement rare dans les années 1950. Et donc, c’est le premier contact que Kennedy a avec le concept d’indépendance du Québec. Donc, en privé, à au moins deux reprises, il a signalé qu’il était favorable à l’idée de l’indépendance pour le Québec. Il n’en aurait pas fait une politique présidentielle»
Jean-François Lisée n’a pas l’intention de s’arrêter à ces deux personnages. Il compte bien publier un total de 10 livres au cours des cinq prochaines années.