Le chef du Bloc québécois Yves-François Blanchet envisage d’entamer des poursuites afin de protéger sa réputation dans la foulée des allégations d’inconduite sexuelle qui le visent sur les réseaux sociaux.
Lors d’un point de presse tenu dimanche à Ottawa, Yves François Blanchet a continué de nier les allégations qui pèsent contre lui depuis quelques jours. Il était accompagné pour l’occasion de son épouse Nancy Déziel et de quelques collègues députés.
«Cela a été bien préparé (...) Il commençait à y avoir de la pression politique sur Yves-François Blanchet parce que la ministre Mélanie Joly avait dit la semaine dernière: il va falloir qu'il s'explique sur la place publique. »
Mardi dernier, une page Facebook nommée Les Hyènes en jupon a allégué que Yves-François Blanchet aurait embrassé une femme sans son consentement, en 1999, lors d'un lancement de disque. À l’époque, Monsieur Blanchet était le gérant du chanteur Éric Lapointe.
Le politicien n’a pas confirmé qu’il allait intenter une poursuite légale envers ladite page Facebook, mais que ce n’était pas exclu. Il estime que la page Facebook devrait retirer cette allégation diffamatoire.
Il a par ailleurs noté à quelle point cette situation l’a plongé, lui et sa famille, dans « un enfer ».
« Je n’ai jamais eu les comportements qui me sont prêtés. Jamais, jamais je n’aurais posé de tels gestes. C’est profondément contraire à tout ce que je suis. J’en serais incapable. Je ne suis pas la personne que ce récit invente. »