Lors de son point de presse lundi, le premier ministre François Legault est revenu sur son controversé projet de loi 61 sur la relance économique accélérée du Québec.
Selon le premier ministre, il y a beaucoup de rattrapage à faire au niveau des infrastructures au Québec que ce soit avec la construction de nouvelles routes, écoles ou maisons des aînés.
Ce problème n’est pas apparu avec la pandémie du coronavirus, il existait avant la crise.
François Legault affirme toutefois que la lenteur bureaucratique nuit à la réalisation de ces projets.
«La conclusion, ça prend des changements à nos lois pour aller plus vite. On ne peut pas tolérer que des projets soient retardés pendant des années en attendant des évaluations environnementales. Tout le monde au Québec est d’accord pour dire qu’il faut respecter l’environnement, mais est-ce normal que ça prenne des années pour compléter des évaluations environnementales? Je pense que non»
«Il y a aussi (toutes les craintes concernant) la corruption. Il n’y a personne dans le gouvernement qui veut donner des cadeaux à des bandits parce qu’ils ont fait de la collusion pour avoir des contrats. On est capable de faire des infrastructures plus rapidement sans avoir des délais qui durent 4 à 7 ans pour chaque projet, ça n’a pas de bon sens»
Bien conscient que la session parlementaire a été grandement écourtée en raison de la pandémie, le premier ministre invite tous les intervenants impliqués à se reparler du projet de loi 61 cet automne.