Malgré la crise de la pandémie de COVID-19, la bourse de New York a enregistré en avril son meilleur mois depuis des décennies.
«Avril semble être un sourire temporaire pour nos portefeuilles. C’est le meilleur mois d’avril en 82 ans pour le Dow Jones et S&P 500. Cela dit, rien n’est gagné. Qui se dévêt avant mai, ne sait pas ce qu’il fait! La grenouille qui chante avant le mois de mai ferait mieux de se taire! […] En fait, il y a des possibilités de descente dans le futur. Même si les résultats financiers des entreprises ne sont pas mal, on oublie qu’on a calculé qu’une vingtaine de jours de crise de COVID-19. Les résultats des prochains trimestres seront importants…»
Cela dit, les indicateurs publiés jeudi étaient de mauvais augure pour l'économie américaine.
Selon le département du Travail, 3,8 millions de personnes se sont inscrites au chômage en une semaine.
Au total, plus de 30 millions de personnes aux États-Unis ont déposé une telle demande depuis la mi-mars, en raison de la crise économique associée à la pandémie de la COVID-19.
Si la Bourse affiche une aussi bonne santé malgré la multiplication de statistiques reflétant une économie durement touchée par la pandémie, c'est avant tout grâce au soutien infaillible de la banque centrale américaine.
- Avec LaDepeche.fr