La Ligue canadienne de football maintient le cap et prévoit toujours que le match de la Coupe Grey soit joué à la date prévue, le 22 novembre.
C’est du moins ce qu’a mentionné l’entraîneur-chef des Alouettes Khari Jones en point de presse virtuel vendredi après-midi.
« Il semble que le désir présentement, c’est de jouer la finale à la même date. De cette façon, si on débute en juillet, on pourrait quand même jouer la grande majorité de nos matchs. »
Des rumeurs circulent à l’effet que plus d’un match pourraient être joués par semaine, dans le but de jouer les 18 matchs... un scénario que n’espère pas Jones.
« Je suis certain que la ligue discute de ça avec l’Association des joueurs, mais il faut penser à la sécurité des joueurs avant tout. Je ne sais pas si jouer plus d’un match par semaine serait bon pour la santé de nos joueurs... »
Par ailleurs, on songerait aussi faire jouer les équipes seulement contre des équipes de leur division.
« Personnellement, je suis à l'aise avec pas mal n’importe quoi. Si ça permet de réduire le voyagement et si ça nous permet de jouer la saison, je serais d’accord. »
Après avoir parlé à plusieurs de ses joueurs, Jones est persuadé que la grande majorité de ses joueurs seraient prêts à s’isoler entre les matchs, être testés régulièrement et jouer devant des gradins vides, si ça veut dire sauver la saison.
« Les joueurs de football sont des compétiteurs. Ils veulent être de retour sur le terrain rapidement et la plupart d’entre eux accepteraient volontiers les règles mises en place. »
Et si la saison était annulée?
« Je ne veux même pas y penser. Ça ferait très mal. Surtout après la saison que nous avons connue en 2019, ce serait épouvantable de ne pas pouvoir voir comment on pourrait poursuivre sur cette lancée...
« Je suis optimiste par rapport à cette saison, je pense qu’ils vont trouver une solution. Plusieurs scénarios sont étudiés, je ne suis pas dans le secret des Dieux, mais je pense que ça va arriver. Mon travail c’est de m’assurer que dès que le feu vert sera donné, nous soyons prêts.»