La Sûreté du Québec (SQ) mène une enquête à propos des deux préposées aux bénéficiaires de la résidence privée Marie-Clothilde de Joliette, récemment congédiées pour non-respect des règles d’hygiène.
«Quelques éléments sont encore analysés par des inspecteurs avant une soumission possible du dossier au Directeur des poursuites criminelles et pénales. En parallèle de l’enquête, des rencontres ont été faites avec ces préposées aux bénéficiaires, qui ont 19 et 20 ans. En effet, des policiers se sont rendus chez elles afin de leur donner une ordonnance de confinement, parce que l’une d’entre elles a la COVID-19. L’autre préposée attend les résultats d’un test d’infection.»
Selon ce qu’avait révélé jeudi la chroniqueuse Marie-Laurence Delainey, elles ont été congédiées par la direction, car elles auraient entre autres toussé près de résidents, en riant.
Qui plus est, elles n’ont pas porté l’équipement de protection (masque et lunettes) exigé par leur employeur.
En plus, l’une d’entre elles avait déjà été avertie par un supérieur.
D’autre part, elles seraient possiblement responsables d’avoir transmis la maladie à une dame de 98 ans.
Le propriétaire de la résidence, Luc Bergeron, a ainsi porté plainte à la police.
Par la suite, l’une des jeunes femmes ayant la COVID-19 a tenté de trouver un emploi dans une autre résidence. C’est un membre de son entourage qui l’a dénoncée en appelant son ancien employeur.
Cette information a été ensuite transmise à la SQ.