Le film Jukebox : un rêve américain fait au Québec est finalement présenté dans une vingtaine de salles, depuis vendredi.
Le documentaire, qui avait été présenté cet hiver en clôture des 38es Rendez-vous Québec Cinéma, devait paraître sur les écrans des salles de la province au mois de mai. Or, sa présentation a été repoussée en raison de la pandémie de COVID-19.
Dans ce film, les scénaristes, producteurs et réalisateurs Eric Ruel et Guylaine Maroist brossent le portrait de Dionysos Spiros Pantis (appelé Denis Pantis), qui a été un homme très influent dans l'industrie musicale au Québec dans les années 1960 et 1070.
Peu connu du grand public, il a pourtant produit de gros succès yé-yé, dont La poupée qui fait non (Les Sultans) et Cheveux longs (Les Bel Air).
Denis Pantis, fils d'immigrant grec, se passionnait de rock'n'roll au milieu des années 50.
«Denis Pantis rêvait de devenir le prochain Elvis. Finalement, il est devenu le roi du 45-tours. Dans ce musicalodocumentaire, on voit Denis Pantis, bien sûr, Michèle Richard, Renée Martel, Bruce Huard du groupe Les Sultans, Hélène Laflèche du groupe les Milady’s ou encore Pierre Trudel. Denis Pantis les a pris sous son aile à l’époque. Ce film est intéressant, parce qu'il plonge dans les premiers balbutiements de l'industrie de la musique québécoise.»
Pour en apprendre davantage sur plusieurs artistes qui ont marqué cette période musicale, veuillez consulter la page internet du film.
Source: ILLUSTRATION FOURNIE PAR LA RUELLE FILMS