Les magasins Stokes, qui se sont placés hier à l'abri des créanciers, prévoient fermer leurs établissements les moins rentables au Canada.
La compagnie a donc l'intention de faire une proposition à ses créanciers dans l'espoir de garantir sa viabilité à long terme.
Le détaillant de Mont-Royal exploite 147 magasins au pays, dont 75 au Québec. Il emploie 1400 personnes.
Stokes, en affaires depuis 1953, veut aussi rationaliser les activités de son siège social et diversifier son offre sur Internet.
«Oui à Internet, mais il ne faut pas oublier la concurrence. À l’épicerie, on vend de la vaisselle. Ricardo vend de la vaisselle, tout comme Wal-Mart. Tout le monde vend de la vaisselle. Un magasin qui se concentre sur les articles de cuisine et de vaisselle n’a plus la même portée qu’avant.»