Le Beach Club de Pointe-Calumet devra se défendre devant la Régie des alcools le mois prochain en raison de problèmes liés à la consommation de drogues, d’intoxication à l’alcool, d’incidents violents et pour la présence de membres de groupes criminels organisés sur son site.
Leur permis d’exploitation pourrait être suspendu ou même révoqué.
L’ancien maire du Plateau Mont-Royal, Luc Ferrandez, a souvent eu à s’adresser à la Régie en raison de «bar à problèmes» et a même tenté d’en faire fermer certains.
Il a commenté au micro de Patrick Lagacé la nouvelle touchant le complexe de Point-Calumet, mais aussi la situation générale sur l’île de Montréal à l’époque où il était maire.
«La société n’a pas une cenne à dépenser pour faire vivre des entreprises qui vivent d’une certaine agitation»
«Pour moi, il n’y a pas de gain pour le public. Il y a une hausse des ventes d’huile à bronzer et de frites épicées».
Il a parlé de la difficulté pour les propriétaires de bars de gérer les membres du crime organisé qu’ils peuvent difficilement refuser à la porte.
Selon lui, les décisions de Régie peuvent être parfois très laxistes, mais tout dépend du juge qui entend les causes.