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Coton ouaté: l'accès au Salon bleu refusé à Catherine Dorion.
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Alors qu’elle s’est présentée à l’Assemblée nationale, jeudi matin, vêtue d’un veston superposé sur un coton ouaté, la députée de Taschereau Catherine Dorion a dû quitter le Salon bleu.
Mécontents de sa tenue vestimentaire, les partis d’opposition ont avisé le président de l’Assemblée nationale, François Paradis.
M. Paradis a alors avisé le co-chef de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, que les partis d’opposition voulaient présenter une motion d’exclusion des travaux pour la députée de Taschereau.
«On a informé Catherine de ça, elle a été ébranlée par cette situation. Et parce qu’elle souhaitait éviter que ça prenne des proportions ridicules, elle a préféré quitter et de ne pas assister à la période des questions»
Selon la vice-présidente de l'Assemblée nationale, Chantal Soucy, la députée de QS a dépassé les limites.
«On a un décorum à respecter. On l'a rappelé à quelques reprises. Il était temps de tracer une ligne. Je pense que la tenue vestimentaire était frappante, ce n'était pas une tenue vestimentaire digne d'une fonction de député au Salon bleu»
Pour sa part, le chef intérimaire du Parti québécois, Pascal Bérubé trouve que c'est une situation délicate.
«Empêcher un député de siéger, c'est quelque chose d'important. Je ne connais pas les deux côtés de l'histoire, mais je regrette qu'elle n'ait pas pu siéger comme c'est son droit en Chambre»
Pas la première fois!
Persona non grata, jeudi, à cause du port d'un coton ouaté, Catherine Dorion aurait déjà porté ce même chandail à capuchon à l'Assemblée nationale sans que cela cause une controverse.
Radio-Canada a publié une photo qui remonterait à septembre et le co-chef de QS, Gabriel Nadeau-Dubois, l'a affirmé.
«Ce n'est pas la première fois que Catherine porte exactement ce vêtement-là au Salon bleu. Il y a toute une série de photos pour le démontrer. Alors, la question que je me pose, c'est pourquoi ce vêtement ne causait pas problème dans les dernières semaines, dans la dernière année? Et pourquoi il pose problème aujourd'hui?»