Dans sa revue de presse, mardi matin, Paul Arcand s'attardait aux révélations et questionnements d'un bouquin maintenant disponible en librairie, PLQ inc.
Le livre, dont des extraits sont disponibles dans le Journal de Montréal, montre jusqu'où les policiers sont allés dans le cadre de cette enquête qui cherchait a démontrer que le Parti libéral de Jean Charest aurait bénéficié de financement illégal.
On y apprend que le train de vie de M. Charest suscitait l'étonnement et qu'une importante somme d'argent lui aurait été offerte dans les années 90 pour quitter la politique fédérale et devenir chef du PLQ.
«Pourquoi c'est long cette enquête-là? On est dans une spirale juridique qui n'en finit plus... Le deuxième volet concerne les dépenses de M. Charest. Dans le bouquin, dans des extraits d'interrogatoires, des policiers se posaient des questions sur le train de vie de Jean Charest... Comment quelqu'un sans fortune personnelle connue peut se payer une maison à Westmount, un chalet à North Hatley et envoyer ses enfants à l'école privée... Pour reprendre les propos d'un de ses amis... : ''il roulait comme quelqu'un qui gagnait 700 000$ par année et si on fait une règle de trois, il lui manquait 200 ou 300 000$.»