Donald Trump a confirmé, dimanche, la mort du numéro un de Daech, Abou Bakr al-Baghdadi dans une opération militaire menée dans la nuit de samedi à dimanche dans le nord-ouest de la Syrie.
M. Trump a précisé qu'Al-Baghdadi s'est retrouvé coincé dans un tunnel sans issue accompagné de trois enfants avant de déclencher sa ceinture d'explosifs.
«Il y a beaucoup de zones d'ombre dans ce genre d'opération... Les forces spéciales ont prélevé de l'ADN et, très rapidement, ils ont pu confirmer que c'était bien le chef de l'EI qu'on avait donné plusieurs fois pour mort au cours des dernières années. Des témoins disent aussi avoir vu les soldats partir avec 7 corps dans des sacs en plastique et des prisonniers. Après, ils auraient bombardé la maison pour éviter qu'elle devienne un sanctuaire.»
Une cinquantaine de militaires de la Force Delta auraient fait 750 km pour atterrir à 5 km seulement de la frontière entre la Turquie et la Syrie.
Qu'est-ce qu'il faisait dans cette région plutôt hostile hostile à l'EI?
Paul Arcand a discuté de l'opération avec Fabrice de Pierrebourg, qui était justement en route vers le Liban.
«On peut craindre un désir de vengeance qui va être exacerbé par les propos injurieux et provocateurs du président américain lors de sa conférence de presse. Il l’a traité de chien, quasiment mort en hurlant, en pleurant. Il l’a vraiment ridiculisé. C’est quand même un peu indigne du chef des armées qu’il représente.»