Le réalisateur de Gaz bar blues, Louis Bélanger, a revisité son passé pour créer son nouveau film intitulé Vivre à 1000 à l'heure.
Certes, les souvenirs du Québécois ont été remodelés pour les bénéfices du scénario, mais l'adolescence de Bélanger, 55 ans, a bel et bien inspiré l’écriture du film.
Selon ses dires, les comédiens vieillissent en fait sous les yeux du spectateur de huit à 21 ans. L’histoire traite d’un jeune qui construit un réseau de vente de drogue.
Les années 1970 et 1980 servent de toile de fond.
«Ce n’est pas un documentaire sur Louis Bélanger. Il faut laisser ressurgir les souvenirs et ajouter une bonne dose de mensonges. Il faut inventer, accélérer des affaires, créer des embûches, afin que le spectateur puisse s’attacher aux personnes.»
Le film sera présenté dans les salles de cinéma du Québec à compter du 27 septembre.