Une femme d’origine syrienne poursuit un chirurgien orthopédique, après avoir vécu un cauchemar à l’hôpital de Verdun, alors qu’elle a dû se faire amputer une jambe à la suite d’une erreur médicale lors d’une opération supposément de routine.
Après s'être blessée au genou lors d’une sortie de ski dans les Laurentides, Hazar Nejmeh a décidé de faire réparer son ligament croisé antérieur à l'hôpital de Verdun, après que la physiothérapie n’ait pu réparer sa blessure.
Bien que son médecin lui ait assuré que la chirurgie était une procédure de routine, celle qui s'était inscrite à un programme de francisation afin de pouvoir réussir les examens pour être reconnue comme ingénieure au Québec a immédiatement commencé à se plaindre que quelque chose semblait avoir mal tourné après l’opération. Elle ressentait une douleur insupportable en dessous du genou et ne pouvait plus bouger ni ressentir sa jambe.
Au cours d’une opération subséquente, on a pu découvrir que le chirurgien avait sectionné l’artère poplitée de sa patiente, vraisemblablement au cours de la première chirurgie.
Cinq interventions chirurgicales et un arrêt cardiorespiratoire plus tard, sa vie était en danger et les médecins ont alors expliqué que pour lui sauver la vie, on devait amputer sa jambe.
Environ trois ans après les incidents, Hazar Nejmeh poursuit le Dr. Serge Tohmé, qui avait pratiqué la chirurgie initiale, pour un montant de 5 millions de dollars.