Les niveaux d’adrénaline et d’émotion étant redescendus à la normale, le centre Luc Brodeur-Jourdain a pris le temps de commenter la soirée complètement folle qu’il a vécue, jeudi, lorsque les Alouettes de Montréal ont vaincu les Tiger-Cats de Hamilton.
Celui qui devait y aller d’une dernière séquence symbolique à l’attaque et prendre part aux situations de transformations est revenu dans le match en raison d’une blessure à un coéquipier et il a joué un rôle important dans cette victoire des siens.
Ironiquement, il a terminé sa carrière comme il l’avait commencé a-t-il dit au micro de Jérémie Rainville, aux Amateurs de sports.
« Quand Sean Jamieson s’est blessé, j’ai vu le regard de mon entraîneur de la ligne offensive qui s’est reviré vers moi et il a dit : « Luc (prononcez «Luke»), get ready! » C’est le premier call que j’ai eu. J’ai commencé ma carrière sur une opportunité comme ça et je l’ai terminée sur une opportunité comme ça.
« Je me souviens en 2009, la blessure de Paul Lambert. À l’époque, ça avait été le même genre de scénario. C’est comme si l’histoire se répétait : « Get ready, you’re going in! ». O.K. J’ai couru sur le terrain et je me suis dit : wow! J’ai la même opportunité que je souhaitais tant il y a 10, 11 ans. Là, je vais la savourer.
« J’ai regardé les bandes vidéos ce matin. J’ai joué un bon match. J’ai passé la soirée avec les amis, les amateurs et les proches après la rencontre et je suis rentré vers 3 heures et demie. J’ai jasé avec ma conjointe jusqu’à pratiquement 5 heures, je me suis endormi, mais j’avais mis le réveil à 6h20 pour arriver au stade dans les environs de 7 heures, 7 heures et quart pour aller regarder les bandes vidéos.
« Les meetings commencent à 9 heures et moi j’aime bien avoir visionné la bande vidéo complète avant que l’on commence les meetings. Je suis une créature d’habitude. Je ne changerais pas. »