Valérie Plante annonçait plus tôt ce matin, à l’occasion de la Journée des peuples autochtones, que la rue Amherst porterait désormais le nom de rue Atateken.
Au micro d’Isabelle Maréchal, Gilles Proulx remet en question le choix de la mairesse d’avoir privilégié un nom iroquois à un nom plus général tel que «la rue des Premières nations».
En langue mohawk, le mot signifie «frères et sœurs» et il porte en lui la notion de relations d’égalité entre les personnes.
Pour la mairesse, il s’agit d’un geste symbolique qui vise à remplacer le toponyme Amherst, critiqué depuis plusieurs années, par un nom rassembleur qui incarne bien l’esprit de Montréal dans son programme de réconciliation.
Le nom Amherst, qui réfère à l’ancien général de l’armée britannique Jeffrey Amherst, était critiqué puisqu’il est reproché au général d’avoir utilisé des moyens biologiques pour exterminer des Autochtones.
Le changement de nom de rue doit se faire d’ici la fin de l’été. Les deux noms cohabiteront ensuite pendant quelque temps afin de simplifier la vie des citoyens.