Une étude publiée par la SCHL mercredi démontre que les jeunes ménages qui quittent l'île de Montréal pour acheter une maison unifamiliale en banlieue font des économies appréciables.
Et ces économies se font même en incluant les coûts de transport vers le lieu de travail et le temps consacré au transport.
L’étude intitulée «S’éloigner pour acheter: le déplacement en vaut-il le coût?» de la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) démontre que les paiements hypothécaires ont diminué d’environ 485 $ pour les familles qui ont décidé de s’établir sur la Rive-Sud et que les économies passent à 650$ pour celles qui ont choisi la Rive-Nord.
«Les maisons sont moins chères en banlieue, alors on va sauver sur les paiements hypothécaires à chaque mois. Si on inclut les coûts de transport et le temps consacré à venir travailler à Montréal, l’économie demeure positive»
«Oui, ça frappe l’imaginaire. Tu quittes Montréal et tu achètes une maison dans la zone 2 de la Rive-Nord qui couvre Saint-Jérôme à Mirabel, tu sauves 950$ par mois. C’est 12 000$ par année. Faut que tu en gagnes 24 000$ pour arriver à ce montant. Quand on inclut les coûts de transports, tu tombes à 380$»