Des gardiennes de prison et des détenues mentionnent avoir peur depuis que les prisonnières qui veulent se droguer peuvent demander une seringue propre pour s’injecter dans leur cellule puis la conserver.
C’est la première prison au Québec, mais ce n'est pas une première dans le milieu carcéral canadien. Service correctionnel Canada permet cette pratique afin d'éviter la transmission de maladies et éviter les surdoses.
Réactions
Les agents correctionnels sont craintifs et comme l'indiquait Caroline Beaucage, intervenante de première ligne à la prison de Joliette depuis huit ans, les détenues peuvent se servir des seringues comme une arme par la suite, particulièrement si elle est souillée.
Le syndicat des agents correctionnels est ouvert aux solutions pour éviter les surdoses en prison, mais de manière supervisée comme en Alberta. Dans ce cas, les détenues qui vont utiliser une seringue doivent le faire dans un centre sous supervision médicale.