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Richard Martineau: entente à l'amiable avec un média qui avait annoncé sa mort

Richard Martineau: entente à l'amiable avec un média qui avait annoncé sa mort
Image Cogeco Média / Cogeco Média

MONTRÉAL — Richard Martineau a accepté de régler à l'amiable la poursuite en diffamation qu'il avait intentée contre le média électronique Ricochet, qui avait publié une fausse notice nécrologique du chroniqueur.

La Cour supérieure devait entendre la poursuite de M. Martineau contre Ricochet mercredi, mais le différend s'est finalement réglé à l'extérieur des tribunaux.

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Pas d'excuses, pas de dédommagement

Selon un communiqué de Ricochet transmis mardi soir, les deux parties ont accepté de tourner la page sur leur conflit. Dans un article publié sur le site de Ricochet plus tard en soirée, le média dit ne pas avoir eu à s'excuser, ni à verser un montant à M. Martineau.

L'affaire remonte à 2016. L'historien Marc-André Cyr avait alors écrit une fausse notice nécrologique du chroniqueur, dans laquelle il critiquait vertement ses idées et ses différentes prises de position.

Sur sa page Facebook, le chroniqueur a expliqué mardi avoir pris cette décision «afin d'éviter un long procès, qui, vu le climat de polarisation existant, se serait transformé en cirque et en duel à finir entre la gauche et la droite».

«Je ne crois pas que nous ayons besoin de ce genre d'affrontement public actuellement, le climat étant déjà beaucoup trop hystérique comme c'est là.»
Richard Martineau

«Il y en a un qui a eu peur», Ricochet crie victoire

Dans son éditorial publié sur le site de Ricochet, la responsable de l'information Gabrielle Brassard-Lecours a crié victoire.

Richard Martineau avait déposé une poursuite contre Marc-André Cyr, le caricaturiste Alexandre Fatta et le média Ricochet. Il jugeait que MM. Cyr et Fatta avaient «dépassé les limites de la liberté d'expression et du simple débat d'idées» en «glorifiant la mort» de M. Martineau. Celui-ci réclamait 350 000 $ en dommages et intérêts.

«Il y en a un qui a eu peur. Qui, de toute évidence, ne voulait pas être confronté à ses propres contradictions. Qui n’était visiblement pas capable de justifier ses dommages prétendus, encore moins la somme de 350 000 $ exigée en compensation de ceux-ci. Depuis le début de cette aventure, nous nous sommes montrés plus raisonnables et matures que lui, malgré tous les dommages que nous subissons à cause de cette poursuite depuis trois ans. Les tribunaux ont mieux à faire que d’entendre des poursuites futiles. Nous sortons de cette histoire vainqueurs, et la tête haute.»
La responsable de l'information chez Ricochet, Gabrielle Brassard-Lecours

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