Paul Arcand a consacré sa revue de presse du jeudi 2 mai presqu'exclusivement au triste et révoltant drame qui déclenche l'indignation des Québécois cette semaine; l'insensé parcours qui a mené au décès tragique d'une jeune fille de 7 ans, visiblement victime de maltraitance grave depuis des mois, sinon des années.
L'animateur matinal du 98,5 FM a d'abord mis les pendules à l'heure quant aux raisons pour lesquelles Cogeco ne nomme pas l'identité de la jeune martyre et de ses parents.
«Je le sais, les photos de la petite sont sur Facebook. Son nom est sur Facebook. C'est illégal. On n’a pas le droit de dévoiler l’identité d'un enfant mineur comme ça. C'est clairement indiqué dans la loi. Pourquoi? Normalement, c'est pour protéger l'enfant. Vous me direz: elle est décédée. Mais, elle a un petit frère. On ne peut pas donner d'indications sur l'identité des victimes.»