Hiver rigoureux puis printemps tardif : le temps des sucres est affecté au Québec cette saison. Est-ce à dire que le prix du sirop pourrait augmenter ? La directrice des communications de la Fédération des producteurs acéricoles du Québec, Hélène Normandin, rappelle que la production du sirop est loin d’être terminée.
Les producteurs de sirop d’érable n’ont pas connu une bonne année jusqu’à présent. Devront-ils augmenter le prix de leur produit ?
En effet, les derniers mois ont été froids. Et les températures demeurent anormalement fraiches pour cette période de l’année.
Ajoutons à cela des précipitations abondantes de neige et on a les conditions parfaites afin de retarder de quelques semaines la production de sirop d'érable dans ces régions.
«La saison n’est pas finie du tout. Tout dépend de la région. […] Du côté de Québec et du Bas-Saint-Laurent, on produit du sirop jusqu’au début mai. Donc, c’est un printemps tardif, mais ce n’est pas si dramatique. Il est trop tôt pour se prononcer sur la production de cette année. D’ailleurs, on ne manquera pas de sirop puisque la Fédération a une réserve stratégique qui est située à Laurierville. Elle a été créée en 2000, par les producteurs. Elle contient l’équivalent de 80 % de la production totale d’une année moyenne. La réserve sert justement à stabiliser le prix du sirop d’érable.»