À la suite des plus récentes tragédies aériennes, comment fait-on pour surmonter sa peur de prendre l’avion?
Dimanche, l'écrasement d'un Boeing 737-8 MAX d'Ethiopian Airlines a fait 157 victimes, dont 18 Canadiens.
La semaine dernière, c’est un vol d’Air Transat qui a fait un atterrissage forcé à Newark après qu’on eut découvert de la fumée dans la soute à bagages.
Pour plusieurs voyageurs, ces plus récentes tragédies ont ranimé leur peur de prendre l’avion.
La psychologue Rose-Marie Charest sait de quoi elle parle. Le 5 juillet 1970, son frère alors âgé de 22 ans a péri avec 107 autres personnes lors d’un écrasement d’avion.
«C’est très traumatisant quand on vit une telle tragédie proche»
«Dans la peur, il y a deux grandes composantes. Il y a la probabilité que ça arrive et la gravité de l’événement. Les probabilités qu’un accident d’avion arrive sont extrêmement minces, mais la gravité est quasi toujours fatale. Souvent, quand on entend parler d’un accident d’avion, on entend parler de morts dans l’impuissance»