Depuis plus d'une semaine, des violences et des manifestations paralysent l'île de Haïti.
Andrée Gilbert, qui y réside depuis 37 ans, résumait la situation chaotique qui règne au micro de Paul Arcand, vendredi matin.
«C'est la dégradation socio-économique majeure, la dépréciation de la monnaie. Tout est de plus en plus cher.»
L'organisation Médecins du Monde Canada appuie une quinzaine d'hôpitaux à Haïti, dont plusieurs sont fermés, car le matériel médical (carburants, oxygène, médicaments, etc.) ne peut être acheminé.
«De 8h à 11h, banques et épiceries sont ouvertes et après 11 heures, le pays referme… Les gens mettent des barricades un peu partout. Ce n’est pas possible d’aller d’un point A à un point B après 11 heures le matin.»