La skieuse paralympique québécoise Frédérique Turgeon a remporté l'argent en slalom debout lors des aux Championnats du monde de ski alpin jeudi du côté de la Slovénie.
Elle n'a été devancée que par la Française Marie Bochet et a devancé l'Allemande Andrea Rothfuss qui fermé le podium.
En entrevue avec Mario Langlois aux Amateurs de sports, la québécoise est revenue sur ce bel exploit et les émotions qui entourent ses premiers succès internationaux.
«C'est plus beau que ce que j'aurais pu rêver! J'ai été très agressive dans la deuxième manche et ça a payé! […] J'ai aussi remporté deux médailles d'or du côté de Zagreb. Je vis beaucoup d'émotions, mais je ne peux pas être plus heureuse et je gère bien le tout!»
Frédérique et sa famille ont d'ailleurs dû faire face à un immense deuil un peu avant les Fêtes alors que Ronald le père de Frédérique s'est éteint à l'âge de 60 ans.
«L'épreuve d'aujourd'hui était un slalom et c'était son épreuve préférée, alors ça vaut beaucoup pour moi et c'est comme si je les gagnais pour lui! […] Jamais il n'aurait voulu que j'arrête à cause de sa mort! Il aurait vraiment voulu que je continue en sa mémoire alors c'est ce que je fais!»
Frédérique Turgeon, qui fait du ski depuis toujours, a fait ses débuts aux Jeux paralympiques d'hiver en 2018. La skieuse participait originalement à des sports paralympiques sur deux jambes avant qu'elle se fracture l'une d'elles lors d'un accident en 2013. Elle a ensuite dû réapprendre à skier sur une seule jambe. Son amélioration constante des dernières années réside dans son désir immense de gagner et dans toutes les heures supplémentaires qu'elle a mises au gymnase et à l'entraînement.
Gageons que son papa serait vraiment fier de sa fille!