Les réactions fusent de toute part dans le dossier Gilbert Rozon avec l’annonce du dépôt d’accusations dans l’un des cas de plaintes contre l’ex-magnat de l’humour québécois.
Ces accusations viennent confirmer que le système judiciaire fonctionne selon plusieurs intervenants, dont Michel Leclerc, avocat criminaliste, qui travaille pour l’aide juridique dans le district de Joliette.
«Actuellement, dans les districts de Joliette et de Saint-Jérôme, pratiquement 90% des dossiers en matière sexuelle qui se règlent, soit par un plaidoyer de culpabilité ou un verdict de culpabilité. Et j’ai vérifié ces chiffres-là auprès de 3 de mes collègues qui font du droit criminel et de 3 procureurs de la couronne et on arrive à peu près au même chiffre. […] Le faible taux d’acquittement joue contre (les avocats de la défense), mais il faut reconnaître le travail de nos adversaires du DPCP. […] C’est ce que je veux dire aux victimes, quand le processus est enclenché, les résultats ne sont pas désastreux bien au contraire!»
Michel Leclerc a agi dans sa carrière dans plus de 750 dossiers en matière de crimes à caractère sexuel… et plus de 700 ont plaidé ou ont été reconnus coupables.
Le seul point qu'il faudra éclaircir c'est la quantité de plaintes en comparaison aux nombres de plaintes qui finissent par des accusations criminelles. Nombre de plaignantes se font dire qu'elles sont crues, mais se font dire par le DPCP qu'on ne peut pas aller plus loin en terme de procédures judiciaires.