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Mariage d’un Hells à Montréal : «C’est un message de force» - le directeur du SPVM

Mariage d’un Hells à Montréal : «C’est un message de force» - le directeur du SPVM
Image / Photo: archives AP

Le mariage de Martin Robert, un membre influent des Hells Angels, a grandement attiré l'attention des corps policiers et de nombreux citoyens québécois, le 1er décembre. Selon le nouveau directeur du Service de police de la Ville de Montréal(SPVM), Sylvain Caron, il est clair que cet événement hautement médiatisé démontre que cette organisation du crime organisé se bombe le torse.

Lors de l'événement, la présence policière était considérable autour du somptueux hôtel Windsor, au centre-ville de la métropole québécoise. Plus de 250 personnes associées aux motards, à la mafia ou à la pègre ont assisté à la cérémonie dans une somptueuse salle de réception de la rue Peel.

Le Québécois de 44 ans jouit d’un statut important dans la hiérarchie des Hells Angels. Il est notamment lié au chapitre de Montréal depuis près d’un an. Il serait membre de l’organisation depuis 2002. Quant à jeune mariée de 21 ans, elle a été responsable de la coordination des opérations criminelles de sa mère,  une puissante narcotrafiquante de Kanesatake, du nom de Annie Arbic. La jeune femme a notamment été épinglée pour un complot en vue d’exporter de la marijuana aux États-Unis, en 2008. 

Après le cafouillage associé aux procédures judiciaires de l’opération SharQc, qui avait mené à l’arrestation de nombreux membres des Hells Angels, ceux-ci lancent visiblement un message limpide aux policiers : ils ont finalement remporté cette bataille et sont de retour en force.

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«Ce mariage est assez préoccupant. C’est un message de force. Ce ne sont pas des idoles ces gens-là. Ce sont des criminels. On travaille avec la Gendarmerie royale du Canada et la Sûreté du Québec sur une stratégie provinciale afin de travailler différemment. On a appris des expériences du passé. C’est inadmissible de voir ce qu’on a vu...»
Sylvain Caron

Selon le directeur du SPVM, le pouvoir législatif doit trouver des solutions qui permettra aux policiers d'empêcher les membres des groupes du crime organisé d’afficher leurs couleurs. «Il y a d’ailleurs une décision d’un tribunal qui a été rendue récemment à cet effet. Mais, il y a encore du travail à faire…»

Toujours d'après M. Caron, il existe une alliance importante entre les différentes organisations criminelles au Québec, comme la mafia italienne et les Hells Angels, ce qui pourrait rendre la tâche plus difficile aux policiers.

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