Estimant qu'il y a des mythes à déboulonner à propos des Publisacs, le président et chef de la direction de TC Transcontinental, François Olivier, compte participer à des audiences de la Ville de Montréal l'an prochain, alors que certains se demandent s'il faut interdire la distribution de ce produit.
Dès le début de 2019, l'administration Plante se penchera sur les coûts environnementaux et financiers de la distribution à «grande échelle» des Publisacs dans le cadre des consultations entourant la révision de son plan de la gestion des matières résiduelles.
Bien connu des consommateurs et distribué à domicile, le Publisac contient à la fois des feuillets publicitaires et généralement un hebdomadaire local.
«Il n'y a pas d'arbres qui se coupent au Québec pour faire des circulaires. C'est fait avec les résidus des scieries. Le Publisac et un produit responsable et recyclable.»
L'éditeur et imprimeur québécois distribue son produit à environ 800 000 domiciles sur l'île de Montréal et quelque 3,5 millions de foyers à travers la province.
M. Olivier, qui a qualifié de «sain» le débat qui aura lieu l'an prochain, estime toutefois que plusieurs personnes ignorent par exemple que le taux de récupération des feuillets publicitaires en papier journal est de 86%.
«Dans les 10 dernières années, la demande n'a pas fléchi, a-t-il dit. Environ 87% des gens qui reçoivent le Publisac le consultent en moyenne 27 minutes par semaine. Ce sont des faits qui ne sont pas connus.»
En contribuant à éduquer les consommateurs en leur expliquant de retirer les circulaires des sacs de plastique, M. Olivier croit que le taux de récupération des feuillets peut même franchir la barre de 90%.