L'ex-agente du Service de police de la Ville de Montréal, Stéfanie Trudeau, a comparu cette semaine devant le Comité de déontologie policière pour défendre son comportement, lors du soulèvement étudiant du printemps 2012.
Six ans ont passé depuis ces événements et Stéfanie Trudeau en subit encore les conséquences, mentionnait-elle au micro de Paul Arcand, ce matin au 98,5 FM.
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Entrevue avec Stéfanie Trudeau, connue comme Matricule 728. L’ex-policière dénonce l'acharnement qu'elle dit subir depuis 6 ans.
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«Plus on me tape dessus, plus je vais me défendre... Je suis allé en déontologie et j'ai fait face à ça. Mon boss de l'époque, lui, d'avoir gardé le bordel en ville, lui, son devoir c'était d'assurer la protection de tous. Je pense qu'il l'a pas fait et lui, il n'a pas répondu de ses actes.»
Déjà sanctionnée pour plusieurs infractions déontologiques, et même reconnue coupable de voies de faits en cour criminelle pour une arrestation musclée, survenue aussi en 2012, l’ex-policière clame toujours qu’elle «faisait juste [sa] job» lors de ses diverses interventions controversées.