La Journée mondiale du sida, soulignée le 1er décembre, veut susciter une réflexion sur ce qui a été accompli à l'échelle nationale et internationale en fait de lutte contre la maladie.
Selon le rapport 2018 de l'ONUSIDA, environ 940 000 personnes à travers le monde sont mortes de maladies liées au sida l'an dernier. En 2017, on estimait qu'environ 36,9 millions de personnes vivaient avec le VIH.
«Certains pays en Afrique ont fait des progrès importants en améliorant les soins et le dépistage du VIH. Cependant, d'autres pays en Asie du Sud-Est, en Europe de l'Est, en Russie, sont touchés par une augmentation significative du SIDA.»
À l'échelle nationale, l'Agence de la santé publique du Canada estime qu'à la fin de 2016, quelque 63 000 Canadiens étaient atteints du VIH. Environ 86 % des personnes séropositives au pays étaient diagnostiquées et savaient qu'elles avaient le virus. C'est donc 14 % des personnes vivant avec le VIH qui n'avaient pas été diagnostiquées.
La Journée mondiale du sida est née en 1988 dans la foulée d'un sommet international des ministres de la Santé à Londres, en Angleterre. Ces derniers ont convenu qu'une telle journée soulignerait l'importance et la gravité de la pandémie du sida et que chaque pays devait être responsable d'assurer un accès universel aux traitements, aux soins et au soutien pour toutes les personnes vivant avec le VIH.
(Avec La Presse canadienne)