Le plongeur québécois Alexandre Despatie est au nombre des athlètes canadiens qui sont intronisés, jeudi soir, au Panthéon des sports canadiens.
Despatie a discuté avec Mario Langlois, aux Amateurs de sports, à quelques heures de son intronisation. De son propre aveu, celui qui a été le premier Canadien à remporter une médaille olympique (argent) au tremplin de trois mètres en 2004, trouvait la situation assez particulière.
«On le sait depuis quelques mois, a souligné Despatie. Aujourd’hui, c’est la soirée de remise. On a déjà reçu notre veston officiel. Ces derniers jours, je me suis demandé comment j’allais me sentir ce matin.
« C’est un peu comme une finale olympique, comme une journée de championnat du monde... C’est quand même le panthéon des sports, c’est un temple de la renommée. Cet honneur-là, ça représente l’ensemble de ma carrière. D’habitude, c’est toujours par rapport à un honneur spécifique. Là, c’est le tout. C’est le plus grand honneur sportif au pays. C’est très touchant. C’est un privilège. C’est un peu comme ça que je conclus le volet sportif de ma carrière. »
Super moments
Despatie admet qu’il a eu son lot de super moments au cours de sa carrière, mais il y en a un qui lui tient particulièrement à cœur.
« Pour tout athlète, gagner une médaille olympique, c’est l’apogée. Mais pour moi, c’est Montréal 2005, les championnats du monde à la maison. De gagner deux médailles d’or devant ma famille, mes amis, ma ville, mon monde à moi, ça reste le plus beau moment de ma carrière. Ça venait dans une année – personnellement – plus difficile. L’année après 2004, post-olympique. Avec la pression de plus, quand on fait une compétition à la maison. »
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