Alors que la campagne électorale tire à sa fin, les stratèges politiques de tous les partis politiques redoublent d’ardeur pour faire perdre des points à leurs adversaires.
Éditorialiste à La Presse et chroniqueur politique au 98,5 FM, Paul Journet a concocté une petite liste de bévues de fin de campagne qui pourraient ultimement nuire aux différents candidats.
Amorçons cette liste avec le chef péquiste, Jean-François Lisée qui a traité le ministre sortant Luc Blanchette de «câlice».
«Sa mère ne serait pas fière de lui, un peu de barre de savon sur sa langue!»
Marguerite Blais: la députée libérale devenue caquiste a dénoncé l’austérité libérale.
«C’est très drôle, dommage qu’elle ne s’en rend pas compte»
Gertrude Bourdon: elle a utilisé des informations confidentielles des listes électorales pour souhaiter un bon anniversaire à ses électeurs.
Isabelle Brais, épouse de François Legault, chef de la CAQ: sa déclaration voulant que Justin Trudeau ne soit pas aussi intelligent que son père, était maladroite, selon Paul Journet. Madame Brais s'est d'ailleurs excusée pour ses propos.
Manon Massé ne nie pas être marxiste, mais en entrevue sur CTV, elle peine à l'expliquer.
Des stratèges à la recherche de munitions
Selon Karl Bélanger, ex-stratège politique, le fait que la campagne soit si serrée fait en sorte que les partis mettent l'accent sur toutes les gaffes de leurs adversaires afin de les faire tomber dans l'opinion public.
«C’est un fin de campagne serrée et les stratèges sont inquiets. Ils ont des munitions, ça ne donne rien de les garder parce que dans cinq jours, ça ne sera plus bon. Ils les sortent parce qu’ils veulent faire déraper (la fin de campagne de leurs adversaires). Un point, deux points, ça peut faire la différence entre un gouvernement majoritaire ou minoritaire, d’une couleur ou une autre»