Près d’une personne sur quatre ne réussit pas à parler à une infirmière d’Info-Santé après avoir composé le numéro de téléphone 811.
Dans un article paru dans le Journal de Québec sous la plume de Patrick Bellerose, on apprend que le nombre d’appelants n’ayant pu parler à une infirmière a explosé depuis un an, passant de 13% en janvier 2017 à 28% pour le même mois en 2018.
En entrevue avec Louis Lacroix, le président du syndicat des professionnels des soins du Centre Ouest de l’île de Montréal, Stavros Birbatakos, a expliqué que le problème en était un de rétention de personnel.
«Dans le système de santé, c’est le même problème, c’est un manque de personnel. Info-Santé n’est pas différent, la rétention du personnel en soin n’est pas facile. La pression énorme de répondre à un volume d’appels assez important dans moins de 15 minutes, ce n’est pas facile. Donc, il manque de personnel et le vieil équipement, téléphonique et informatique, cause des problèmes aussi.
«Certains jours, il peut manquer entre cinq à dix personnes, ce n’est pas souvent, mais il en manque régulièrement. Il y a des postes qui sont vides où il n’y a même pas de personne qui postule. Ça prend des professionnels avec une grande expertise pour être capable de traiter toutes les demandes différentes qui arrivent à Info-Santé.»
(Source : Journal de Québec)