Des entrepreneurs et la ville de Thetford Mines utilisent dans des chantiers de construction des résidus de mines d'amiante, et ce, sans protection.
L'enquête du Journal de Montréal indique que le gouvernement est bien au fait de cette situation, révélée dans un rapport du ministère de l'Environnement datant de 2013 qui n'a jamais été rendu public. C'est l'Association de la santé publique du Québec (ASPQ) qui a transmis les données au Journal.
Selon les analyses réalisées à partir de 50 échantillons recueillis dans neuf anciennes mines, les résidus contiennent jusqu'à 40% de fibres de chrysotile. Cette forme d'amiante est cancérigène, comme les autres.
Or, ces résidus ont été utilisés sans gêne a expliqué la FTQ-Construction, bien au fait de cette situation: sous le pavé et l'asphalte, dans les fondations de maisons, entrées de garage et bien plus.
Le cancer du poumon et du larynx sont quelques-unes des maladies associées à une exposition à toutes formes d'amiante.
145 travailleurs exposés à l'amiante sont décédés l'an dernier, ce qui en fait la première cause de décès au travail au Québec.