Audrey Gagnon est maintenant officiellement accusée du meurtre au deuxième degré de sa fillette de deux ans à Québec.
Des accusations de meurtre non prémédité et d'outrage à un cadavre ont été déposées ce matin lors d'une comparution éclair devant le juge Christian Boulet.
La jeune femme âgée de 23 ans a fixé le magistrat, ne regardant que très peu dans la salle bondée pour l'occasion. Elle n'a démontrée aucune émotion particulière.
Ces nouveaux chefs d'accusations s'ajoutent à ceux de méfait, entrave, et bris de probation déposés au lendemain de son arrestation survenue le 18 avril.
Le meurtre pourrait avoir été commis la veille puisque l'acte d'accusation parle du 17 avril.
«La majeure partie de l'enquête est faite», a déclaré la procureure de la Couronne au dossier, Mélanie Dufour.
Le juge a ordonné qu'elle soit détenue en attente de la suite des procédures, le 13 juin.
Me Dufour a expliqué que la défense devra démontrer que la jeune femme peut être remise en liberté selon le Code criminel, advenant la présentation d'une demande de remise en liberté.
«Il y a un renversement de fardeau lorsque l'accusation est un meurtre au deuxième degré, a indiqué Me Dufour. La règle, c'est la détention.»
Rappelons que la petite Rosalie Gagnon a été trouvée morte dans une poubelle la semaine dernière. Une autopsie avait déterminé que l'enfant a été poignardée à plusieurs reprises.