Le lundi 12 août se veut la 11e édition de la journée: «Le 12 août, j'achète un livre québécois»
Pour l'occasion, l'animatrice Geneviève Pettersen discute avec la chroniqueuse, journaliste et autrice Claudia Larochelle.
Les libraires appellent cette journée «le Noël de leur année». Est-ce important d'avoir cette journée au 12 août?
«Oui, bien sûr, il faut que ça existe. D'ailleurs, je me demande pourquoi on a attendu si longtemps avant de créer ça, cette journée-là. Parce que ça a été prouvé. On l'a vu et ça fait des petits. Il y a des ventes, des retombées importantes. Donc, c'est essentiel que ça existe. On le sait, le livre québécois n'est jamais mis à l'avant-plan suffisamment, selon moi, dans nos médias, sur la place publique. On ne donne pas assez la parole, et ça, je l'ai souvent dit, on n'entend pas assez souvent, nos écrivaines et nos écrivains.»
Et pourquoi?
«À la lumière de ce que j'ai pu voir en, mettons 22, 23 ans de carrière, je me rends compte qu'on a le culte de la vedette ici très, très facile. Et c'est très bien. On a un petit système québécois, mais on n'a jamais réussi à intégrer l'écrivain dans cette espèce d'écosystème qui, pour moi, est fondamental.»