Le président et chef de la direction de Bombardier, Éric Martel, commente les résultats financiers de l'entreprise et discute des enjeux et défis qui attendent le constructeur aéronautique québécois, au micro de Paul Arcand.
Le gestionnaire aborde aussi le repositionnement de marque de Bombardier pour refléter son recentrage sur l'aviation, car certaines personnes croyaient que Bombardier, c'était aussi, encore, les motoneiges et les trains.
«Aujourd'hui, on est une compagnie spécifiquement sur l'aviation. Ça faisait 20 ans que le logo n'avait pas été retouché. On s'est posé la question. Il fallait tout d'abord se donner la légitimité de le faire. Je pense qu'il fallait restabiliser l'entreprise, ce qu'on a réussi à faire depuis quatre ans. Et puis, il y a nos employés. J'attendais le signal. Nos employés sont fiers à nouveau de travailler chez Bombardier. On est une entreprise qui a un rayonnement international et à l'international, parfois, les gens mélangeaient tout ça...»
Concernant les clients des avions d'affaires, il précise qu'ils sont principalement des entrepreneurs nécessitant une grande mobilité.
Il discute de l'engagement de la multinationale dans la réduction des émissions de CO2 et explique le rôle de l'avion pour l'armée américaine et allemande notamment.