Le chantier de l'usine Northvolt au Québec attire toujours l'attention des médias et de la population du Québec. Est-ce que certains militants et journalistes entretiennent une méfiance malsaine envers les projets d’envergure au Québec?
Écoutez les chroniqueurs Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez, mardi, à l’émission de Paul Arcand.
«Tellement pas! Au Québec, ce sont des écologistes éduqués qui posent de bonnes questions. […] Si le ministre (Pierre Fitzgibbon) ne cachait pas l’information, s’il n’avait pas signé une entente pour changer les règles du BAPE deux mois avant l’accord, s’il y avait un vrai BAPE, il n’y en aurait pas de gens qui l’accusent tous les jours dans les journaux. J’ai une bonne nouvelle pour lui : cette information va sortir. Les fonctionnaires appellent les journalistes. Au municipal aussi. Pourquoi? Les gens sont écœurés de la façon dont fonctionne le gouvernement, qui triche et qui ment dans bien des cas.»
«Le gouvernement du Québec et la population ont dit non à certains projets. Pour la gestion du dossier de Northvolt, le gouvernement obtient un D, pour dérapage. S’il avait été plus transparent, probablement qu’on n’en serait pas là aujourd’hui. Si le gouvernement avait exigé un BAPE, il est fort probable que les critiques auraient été moins nombreuses. Il est aussi probable que des militants écologistes auraient trouvé le moyen de s’opposer…»
Notons que l’animateur Paul Arcand s’est entretenu avec le ministre Pierre Fitzgibbon au sujet du projet de l’entreprise suédoise sur la Rive-Sud de Montréal.