La solution du gouvernement du Québec de financer les soins en RPA sera-t-elle suffisante pour freiner la fermeture des nombreuses résidences pour aînés?
Voilà la question sur laquelle se penchent les commissaires Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez mercredi au micro de Paul Arcand.
Pour Nathalie, il serait surprenant que cette seule mesure empêche d'autres fermetures.
«D'ailleurs, je m'étonne que cette somme, qui était annoncée dans le budget, qu'on ait pris presque une année avant de la dépenser. [...] on va donner de l'oxygène aux RPA parce qu'on estime que cette mesure va rapporter autour de 20 000$ par année, par résident. [...] c'est une solution intéressante, mais totalement insuffisante pour faire face au phénomène auquel on est malheureusement confronté.»
Pour Luc, c'est tout de même une solution intéressante, même si elle est nettement insuffisante.
«C'est une bonne idée parce que c'est une allocation personnalisée, donc c'est la même grille de mesure partout au Québec. On va mesurer le besoin de soins, puis en fonction du besoin de soins, on va donner plus ou moins d'argent. Donc ça, c'est important, c'est pas juste un chèque qu'on envoie.»