L’Organisation mondiale de la Santé affirme que les grands hôpitaux de Gaza ne peuvent plus fonctionner, compte tenu du fait qu’ils sont soumis à d’intenses bombardements et qu’ils n’ont plus d’électricité. Malgré toutes les protestations venant de partout dans le monde et en particulier des États-Unis, le gouvernement israélien continue à défier les appels à la retenue.
Écoutez le chroniqueur Jean-François Lépine aborder avec Louis Lacroix le cas des médecins de l’hôpital Al Shifa, le plus gros de la ville de Gaza, qui soutiennent qu’ils ne pourront sauver une trentaine de bébés prématurés qui ont besoin de chaleur et de soins sophistiqués alors que l’hôpital n’a plus d’essence pour faire fonctionner ses génératrices et que le secteur est soumis à d'intenses bombardements depuis plusieurs jours.
Le chroniqueur rappelle aussi les propos du président d’Israël, Yzaak Herzog, qui dit que le Hamas a construit un de ces centres stratégiques sous l’hôpital et que les Israéliens n’ont pas le choix que de détruire ce réseau souterrain, malgré qu'il soit lui-même un adversaire politique de Benjamin Netanyahou.
Il explique aussi que le premier ministre israélien a exclu, en fin de semaine, tout cessez-le-feu, à moins qu’il y ait une libération de tous les otages et a aussi dit que, même advenant la fin de l’intervention israélienne à Gaza, Israël assurerait lui-même la sécurité à Gaza, donc qu’Israël resterait sur le territoire, contrairement à ce que demandent les États-Unis.
Autres sujets traités:
- Série de manifestations dans le monde pour protester contre le sort réservé aux civils à Gaza, à Londres en particulier, en Israël, où la foule a demandé au gouvernement de se concentrer d’abord sur la libération des otages, mais en France aussi.
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