Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a qualifié d'«accident tragique» le bombardement israélien d'un camp de réfugiés près de Rafah, à Gaza, qui a entraîné la mort de près de 50 personnes.
Écoutez la chronique internationale de Jean-François Lépine qui fait le point sur la situation dans la bande de Gaza, au micro de Paul Arcand.
Malgré les pressions internationales et les avertissements des présidents Emmanuel Macron et Joe Biden, les combats continuent.
«Le président Macron, à la suite de l'attaque, a dit: "Ça suffit." Donc, c'est un ton extrêmement différent. Biden, on le sait, avertit sans arrêt Israël, mais on a l'impression que ça ne donne strictement rien. Aujourd'hui, au moment où on se parle, l'Irlande, l'Espagne et la Norvège reconnaissent officiellement l'État palestinien. C'est une autre série de mesures où on dit à Israël: "On va aller dans l'autre sens."»
Baisse drastique de l’aide humanitaire
Une grande enquête du New York Times révèle l'ampleur de la réalité dans la bande de Gaza depuis mai.
«L'ONU crie et dit que c'est catastrophique. Il y a même des organisations humanitaires qui s'en vont et qui quittent parce qu'ils ne sont pas capables de nourrir leurs employés. On parle d'une possibilité de pénurie d'eau à l'échelle, là encore une fois, de deux millions de Palestiniens. Qu'est-ce que tout ça va donner? La situation est dans un état critique.»
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