Saint-Colomban a décidé de retirer, lundi, 17 panneaux d’arrêt, dont deux devant une école primaire. C’est ce que rapporte La Presse, alors que des résidents de la municipalité des Laurentides s’indignent devant cette décision qui va à contre-courant de la sécurité routière.
Écoutez le maire de Saint-Colomban, Xavier-Antoine Lalande, ainsi que l’ex-conseillère à la Ville de Montréal, Elsie Lefebvre, au micro de Luc Ferrandez pour aborder le sujet.
«Intuitivement, ces arrêts-là servaient à faire ralentir la circulation. Et ce que dit le tome cinq du code de sécurité routière et ce que nous conseillait notre service de police depuis de nombreuses années, c'était de les retirer. Parce qu'un arrêt ne doit pas servir à ralentir la circulation. C'est un outil pour gérer les débits de circulation, que ce soit des piétons, des vélos ou des voitures, mais pas pour ralentir uniquement la circulation.»
«On vient corriger, le vieux réflexe de mettre un arrêt aussitôt qu'on a une problématique de vitesse sur un réseau routier qui s'est structuré avec les années. La ville de Saint-Colomban a énormément cru avec les années, ce qui a généré cette iniquité en termes de débit de circulation depuis 2017. Donc lorsque mon administration est entrée en place, on a multiplié les moyens pour gérer les problèmes de vitesse, que ce soit la pose de bosses de ralentissement et l'achat de radars.»
Elsie Lefebvre considère que les panneaux d’arrêt doivent rester.
«Les voitures ont la priorité, toujours. Donc, là où il n'y a pas un panneau d'arrêt ou un feu de circulation, les voitures ne vont pas s'arrêter, c'est comme ça que ça se passe. Et donc la fluidité, le maire de Saint-Colomban le dit, si on met des panneaux d'arrêt ou si on les enlève, ça permet de réguler la circulation afin d'assurer la fluidité, la circulation, la fluidité. Pour qui? Pour les autos.»