Nous sommes de plus en plus sollicités à laisser du pourboire. Dans les boulangeries, dans les cafés… en plus des restaurants. Mais quand devrions-nous réellement en laisser?
Écoutez l’animatrice Marie-Claude Lavallée en discuter avec Julie Blais Comeau qui se présente comme «la spécialiste de l'étiquette au Canada».
«Quand on va au comptoir, à la boulangerie, à la pâtisserie, il n'y a pas d'obligation de laisser un pourboire. Et la raison est simple. C'est que sur le site web du gouvernement du Québec, le gouvernement dit bien les employés salariés à pourboire.»
Elle ajoute que c’est la pandémie qui a lancé le bal de l'ajout sur les terminaux des touches à pourboires.
«Avant, on avait simplement, on avait juste à appuyer sur le bouton. Avec les précautions pandémiques, mais on en donne un peu plus de pourboire. Après la pandémie, arrive la pénurie de main-d'œuvre. On met tout ça ensemble. Les gens, traditionnellement n'avaient pas demandé de pourboire, se retournent vers leur employeur et en demandent. L'employeur veut retenir ses employés.»
«On ne veut pas avoir l'air cheap, nous les Québécois, donc on est presqu’intimidés par le petit terminal qui nous propose d’ajouter du pourboire.»
Elle rappelle qu’il est toutefois nécessaire de laisser du pourboire au restaurant, mais qu’il est toujours possible de réduire le pourcentage sur le terminal, alors que maintenant, certains restaurants indiquent comme choix 18%, 20% et même parfois, 25%.